Pourquoi ai-je acheté un livre?
Lorsque l’on débute dans le brassage amateur, nos connaissances sont bien minces. On ne connait rien ou très peu. Comment ça marche? Quels ingrédients? Comment faire?
Toutes ces questions sont des questions auxquelles il est difficile de pouvoir répondre sans une aide extérieure.
Evidemment, j’ai cherché un peu partout sur le net, sur les sites parlant de brassage amateur, après des infos qui pourraient m’être utiles pour brasser chez moi mais ces infos sont généralement dispersées un peu partout sur le net. Néanmoins, avec de la persévérance, il est possible de trouver à peu près tout ce que vous voulez. Il faut juste du temps.
Hors, parfois on voudrait se lancer plus vite. Avoir les informations qui sont disponibles comme ça, facilement. J’ai entendu parler d’un livre qui revenait plusieurs fois sur le net, aussi bien sur le net francophone que chez les anglos-saxons, qui expliquerait de manière tout à fait satisfaisante les bases (et même plus !) du brassage amateur.
Je l’ai acheté et j’en suis vraiment très content, c’est pourquoi je vous en parle ici.
Quel est ce livre?
Ce livre a été écrit par un américain, comme énormément de livres sur le brassage amateur, et est donc écrit en anglais. Vous trouverez très peu de bons livres en français même s’ils existent (vous trouverez d’ailleurs un exemple plus bas dans cet article). L’auteur de ce livre, John Palmer, est assez réputé dans le milieu du brassage amateur.
Et ce n’est pas pour rien !
Son livre, How to brew, est vraiment excellent dans de nombreux domaines.
J’avais pas mal de questions sur les levures et les houblons, une grande partie a trouvé sa réponse dans ce livre.
J’avais pas mal de questions sur la biochimie du brassage et sur les enzymes travaillant pendant l’empâtage, la température à laquelle elles travaillent,… Ce livre m’a donné de nombreuses explications sur le sujet mais se focalise beaucoup sur le mono-palier et ne parle quasiment pas de multi-paliers. Ce qui est dommage quand il décrit autant ce qui se passe dans la moût aux différentes températures.
SI je voulais débuter rapidement sans forcément tout comprendre, ce livre comprend également des pas à pas le permettant.
Les unités de mesures utilisées ne sont pas celles que j’utilise d’habitude : gallons, degrés Fahrenheit,… mais la conversion est toujours visible et cela n’a donc posé aucun souci.
En bref
J’ai été très content d’avoir acheté ce livre et c’est pourquoi je vous le recommande aujourd’hui. Avec les limites que ce livre est en anglais et que je ne suis pas toujours d’accord avec certains passages (en quantité limitée heureusement) mais qui sont liés au fait que l’auteur est américain et qui ne changent rien à la qualité de cet ouvrage.
Si vous aussi, vous désirez vous le procurer, vous pouvez le faire via le lien ci dessous :
Et si je ne parle pas anglais?
Vous trouverez ce livre sûrement très intéressant. Je ne l’ai pas lu moi même mais je ne compte plus le nombre de lecteurs qui me le recommandent.
Très bien mais… pas facile d’appréhender cet ouvrage quand on est un débutant total et que l’on ne maitrise pas l’anglais un peu technique
inutile pour moi hélas…
à quand une traduction française !?
Malheureusement, je ne pense pas qu’une traduction française soit prévue pour le moment.
Mais une fois les termes techniques maîtrisés, avec un anglais d’un niveau quand même acceptable, on s’en sort.
Je me réfère au livre « »Comment faire de la bonne bière chez soi » » de Jean-François SIMARD.
Je pense l’avoir déjà cité sur le blog.
Tout à fait, je vais d’ailleurs le rajouter dans la liste des références.
Voici le lien pour le livre dont parle Michele. Elle n’est pas la seule à le recommander.
Comment faire de la bonne bière chez soi
Bonjour Olivier,
Pour ma part, j’ai lu Comment faire de la bonne bière chez soi. C’est une lecture intéressante mais trop orientée sur le point de vue commercial, puisque c’est une publication pour le site Brewferm. De plus, Je trouve que ce livre impose un déséquilibre : seules les bières anglo-saxonnes sont mises en valeur (anglaises, américaines et canadiennes) au grand dame des bières belges et françaises qui ont aussi leur mot à dire mais qui se voient plongées dans le silence ( seuls deux paragraphes sont accordés aux bières belges, lorsque l’on parle de Pils et de bières spéciales). Parfois, les discours sont aussi répétitifs. Il a même clairement des copier-coller. Quel intérêt ? D’ailleurs, il est spécifié quatre ou cinq fois que le sucre peut être supplanté par de l’extrait de malt liquide ou en poudre, en partie ou dans sa totalité, notamment pour améliorer le goût de la bière. Est-ce vrai ?
Je suis pointilleux, mais pour le débutant que je suis, cela reste un livre passionnant.
J’ai débuté avec un kit d’extrait de malt liquide. J’aimerais passer à l’étape suivante en ajoutant le houblonnage à la préparation de la bière et en tentant de faire une IPA assez forte. Aurais-tu un conseil à me donner ?
Bien cordialement,
Sylvain